Une biodiversité très riche
Le fleuve Saint-Laurent comporte une biodiversité extraordinaire. Ce système supporte 19 espèces de mammifères marins, 230 oiseaux nicheurs, 37 amphibiens et reptiles, 200 poissons et plus de 2200 espèces d’invertébrés. De plus, le Saint-Laurent renferme plus de 2000 espèces de plantes vasculaires. Toute cette biodiversité fait face à plusieurs menaces d’origine humaine, que ce soit par la pollution agricole, industrielle ou municipale, par l’extraction des hydrocarbures ou par les changements climatiques.
Une belle singularité
Le fleuve Saint-Laurent a la particularité de subir des marées même dans ses eaux douces. Appelés fleuves à marées, ces cours d’eau subissent, par leur débit et leur niveau, l’effet des marées. Cette particularité produit une eau dont la salinité est comprise entre celle de l’eau de mer et celle de l’eau douce. On l’appelle « saumâtre ». Elle permet à une grande variété d’espèces animales et végétales de vivre, ce qui augmente la biodiversité.
Le quart de l’eau douce de la planète
Long de 3200 km, le grand système hydrographique du Saint-Laurent draine à lui seul plus de 25% de toute l’eau douce de la planète. Avec un débit d’approximativement 12 500 m3 par seconde, c’est l’un des fleuves les plus puissants du monde. C’est donc à la fois par sa quantité que par sa qualité d’eau douce, que le Saint-Laurent est si important pour ses habitants. Ce n’est pas pour rien que 60% des habitants du Canada vivent sur ses rives.
Le Saint-Laurent est au cœur de la culture d’ici
Le fleuve est central à la vitalité de la province. L’économie du Québec, de ses villes et de ses villages, de même que sa culture et son mode de vie, repose et s’inspire du Saint-Laurent. Protéger le Saint-Laurent, c’est protéger la culture québécoise, sa pêche, son tourisme et son commerce. En mettant en œuvre les moyens de protéger le fleuve, c’est nous même que nous protégeons.
