Les meilleurs sites pour observer les oiseaux le long du fleuve Saint-Laurent

10 janvier 2024

Pas étonnant que l’observation des oiseaux gagne en popularité : ce passe-temps fascinant peut être pratiqué n’importe où, n’importe quand, et ne coûte pas très cher. En fait, la seule pièce d’équipement que les ornithologues amateurs doivent ajouter à leur valise? De bonnes jumelles. C’est ça voyager léger!

 Le fleuve Saint-Laurent abrite des centaines d’espèces d’oiseaux, et certains de leurs parcours migratoires offrent un spectacle incomparable pendant les saisons intermédiaires. En visite au Québec, les passagers auront l'embarras du choix puisque certains ports d'escale le long du fleuve se trouvent à proximité de réserves d'oiseaux, colonies et Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO). En voici quelques-uns.

Dans cet article, vous apprendrez comment :

 

 Se promener près de dizaines de milliers de Fous de Bassan

  Comme si la vue du Rocher percé en Gaspésie n'était pas assez époustouflante, attendez d'apercevoir les dizaines de milliers de fous de Bassan qui ont élu domicile dans le parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé, l'un des les plus grands refuges d'oiseaux migrateurs en Amérique du Nord. La colonie est un endroit privilégié pour cet oiseau marin, car il est protégé de plusieurs prédateurs, tandis que le golfe du Saint-Laurent voisin offre une nourriture délicieuse en abondance.

 La région abrite plusieurs autres colonies d'oiseaux et est facilement accessible grâce à un réseau de sentiers, ce qui permet aux visiteurs de véritablement admirer de près ces impressionnants volatiles. Une destination incontournable pour les ornithologues amateurs du monde entier.

S'émerveiller devant les Macareux moines

  Ceux qui débarqueront à Havre-Saint-Pierre en été auront l'occasion de visiter la bien nommée Île aux Perroquets, avec sa célèbre colonie de Macareux moines! Bien qu’il ne s’agisse pas exactement d’un type de perroquet comme le nom de l’île l’indique, cette espèce particulière est tout aussi exotique avec son bec orange si distinctif.

Cette île, qui mesure à peine 350 mètres de long et 100 mètres de large, forme un plateau rocheux aux falaises abruptes : un lieu de nidification tout à fait approprié. Cette configuration explique pourquoi d'autres espèces comme le Petit pingouin, le Guillemot à miroir et la Mouette tridactyle ont choisi de s'installer dans cette ZICO.

Vous vous demandez si les macareux seront faciles à retrouver? Ne vous inquiétez pas, vous devriez les entendre avant même de mettre les pieds sur l’île!

Repérer l'insaisissable Harfang des neiges

Alors qu’habituellement le Harfang des neiges, oiseau officiel du Québec, se retrouve plus haut dans la toundra arctique, certains visiteurs ont eu la chance d'en apercevoir un lors de leur balade le long du fleuve! En effet, même si cet animal majestueux préfère les terrains ouverts et niche dans les régions ouvertes au nord du Québec, il s'aventure parfois vers le sud à la recherche de nourriture.

 Certains Harfangs des neiges ont même été repérés en plein vol par les caméras de circulation de Montréal ou Québec. Cet oiseau n’a que faire des bouchons de circulation!

Vivre la vie de pirate à la réserve d'oiseaux de l'île de Corossol

La petite île près de Sept-Îles abrite deux choses tout aussi étonnantes : la célèbre épave du Corossol et l'une des réserves ornithologiques les plus diversifiées de la Côte-Nord. Alors que le premier est un peu plus difficile d’accès et enfoui profondément sous la mer, les passionnés d’ornithologie auront beaucoup plus de facilité à atteindre leur but. Il existe une excursion petite capacité en bateau ou en kayak de mer, laquelle peut les emmener sur l'île qui abrite des Petits pingouins, des Guillemots marmettes et des Guillemots à miroir. Malheureusement, aucun galion d'or n'a été repéré ces derniers temps!

Suivre la migration des Oies blanches

À l'automne, des milliers d'Oies blanches migrent vers le sud pour éviter le rude hiver canadien, et la plupart prennent une pause pour se reposer quelque part le long du fleuve Saint-Laurent. Et devine quoi? La même chose se produit au printemps à leur retour! Certains « twitchers » chanceux pourront peut-être observer des milliers d'oies en train de se détendre en attendant de prendre leur envol et de reprendre leur voyage. À tout le moins, vous devriez les voir planer au-dessus de votre tête dans leur formation en « V », ce qui est tout un spectacle en soi.

 D’ailleurs, il existe de nombreuses façons de  profiter de l’hiver au Québec sans avoir à se diriger vers le sud. Découvrez-les ici!

 La faune du Québec est diversifiée, époustouflante et abondante. Ceux qui souhaitent observer des oiseaux marins exotiques ou suivre la migration des oies lors d’une croisière sur le fleuve Saint-Laurent auront droit à des moments inoubliables!

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